Personnalités

André LEMERCIER

Né à Aillevillers et Lyaumont le 27 juin 1940

ruban-noir décédé le 31 décembre 2016

Sincères condoléances à Michèle, son épouse et à toute sa famille 

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Auteur  de

Bûcherons, ouvriers et Maîtres de forges de la Chaudeau

TOME 1 ET TOME 2

Les Communautés villageoises d’Aillevillers et environs au XVIIIème siècle et sous la révolution 

Ces livres sont à votre disposition à la Bibliothèque;

 livres-mr-lemercier 

 

 

Georges HENRY 

Né à Aillevillers et Lyaumont le 1er juin 1920
décédé de blessures au combat à l’âge de 25 ans le 12 avril 1945

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Sous-lieutenant HENRY Georges, enfant du pays, As de guerre aux 5 victoires homologuées, qui apporta sa 273° et dernière victoire au “Normandie-Niémen”, et fut la dernière victime du groupe lors des tirs de l’artillerie allemande sur le terrain de Bladiau – Prusse Orientale – le 12 avril 1945.
Georges HENRY était un passionné d’aviation, breveté pilote de tourisme en août 1938. Orphelin de père, c’était un garçon timide et réservé, qui espèrait pouvoir rendre à sa mère tous les sacrifices qu’elle avait faits pour lui, en confiant à son ami et aîné, Maurice GUIDO :” si ça marche bien à “Normandie”, sans doute je pourrai entrer à Air France après la guerre … alors elle n’aura plus à s’en faire …” Hélas, le destin en décida autrement.
Palmarès :
– 1° victoire le 16 janvier 1945 au dessus de Goubimmen – 1 Fw 190
– 2° et 3°victoire le 9 février 1945 – 2 Fw 190
– 4° victoire le 27 mars 1945 – 1 Fw 190
– 5° victoire le 12 avril 1945 au dessus de Powayen (Prusse-Orientale) – 1 Fw 190 qui lui fait intégrer la famille des As et donne la 273° et dernière victoire officielle du Normandie-Nièmen
Le Sous-lieutenant Georges HENRY est titulaire de :
– la Croix de Guerre 1939-1945,
– la Médaille Militaire à titre posthume.
Son corps a été restitué à la France en 1953, et inhumé au cimetière de Aillevillers-et-Lyaumont, sa ville natale qui, souhaitant lui rendre hommage, a baptisé une rue de la commune : “Rue de l’Aspirant Georges HENRY”.
Son nom figure sur une plaque de granit rouge, des Morts en 1939-1945 pour la France devant le Monument aux Morts de la commune.

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Le concernant, André MOISSÉ a écrit :

« Aspirant Georges-Henry », tel est depuis 1949 le nom d’une rue d’Aillevillers-et-Lyaumont. Au moins quatre livres parlent de ce héros, qui mérite d’être connu bien au-delà de sa terre natale. Cet aviateur n’a pas 25 ans quand son épopée s’achève en Prusse orientale juste à la fin de la 2e guerre mondiale.
C’est à Luxeuil, à la section d’aviation populaire, qu’il s’est passionné pour l’aviation dès 1937 alors qu’il sort du lycée avec la première partie de son bac. Fils unique d’une famille modeste, il est orphelin. On sait peu de choses sur son père, Edmond Henry, décédé avant la guerre. C’est donc sa mère, née Louise Simon en 1895 et sans profession, qui, avec l’aide de ses sœurs institutrices Denise Rousselot et Marthe Simon, prend en charge son éducation.
Ayant réussi en octobre 1938 à Essey-lès-Nancy le concours d’entrée à l’école d’Istres, il devient en 1939 élève-pilote à Étampes mais n’est pas encore qualifié lors des combats de mai 1940.
Quittant en bateau de pêche la France de Vichy dès décembre 1940, il n’a de cesse de résister, entrant au Maroc dans la France libre. Fin 1942, le pilote rejoint le groupe de chasse « Champagne » avec les Américains en Algérie et accomplit bientôt 106 missions. Mais c’est sur le front est qu’il s’accomplit, ayant choisi en octobre 1944 de combattre au sein du régiment « Normandie-Niemen ». Après « Alsace » et « Île de France », aux côtés des Anglais, « Neu-Neu » est le troisième groupe de chasse FFL décidé par le général de Gaulle.
Son originalité : sous uniforme français, les hommes de N-N combattent sous commandement russe. Sur 96 pilotes français, 42 ne reviendront pas.
Depuis le 16 janvier 1945, l’aspirant Henry sur son Yak-3 a déjà descendu quatre avions allemands. En ce 12 avril, Henry attaque un Focke Wolf 190 qui menace son camarade de Saint-Marceaux prêt à piquer sur l’artillerie nazie. La réussite du jeune Français le classe chez les « As ». Au sol à Bladiau, son ami Maurice Guido le félicite : « Tu arrives en tête de notre groupe ! » L’Histoire retient que ce 273e succès est le dernier du régiment. Sa victoire, l’aspirant si timide et déterminé (il compte entrer à Air France après la guerre pour aider à son tour sa mère) n’a pas le temps de la fêter car il est aussitôt mortellement blessé à la tête par un éclat d’obus, au fond d’une tranchée refuge. Inhumé à Eylau avec quatre Russes, son corps ne revient à Aillevillers qu’en 1953. En héros.

Le livre “Pilotes du Normandie Niemen” d’après le journal de Roger Penverne où il est fait allusion de Georges Henry est disponible en prêt à la Bibliothèque.

livre

Georges BALANDIER

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Né le 21 décembre 1920 à Aillevillers et Lyaumont, était un anthropologue et sociologue français. Il était professeur émérite de l’Université Paris Descartes, Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et collaborateur au Centre d’Etudes Africaines. Il était à l’origine de l’expression « Tiers-Monde ».

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 décédé à Paris le 05 octobre 2016

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Paul Schütz

22.09.1922 – 18.01.2003

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Dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944, Paul Schütz, jeune résistant de 21 ans a escaladé le clocher de l’église d’Aillevillers et Lyaumont pour y accrocher le drapeau français. Il embrassa ensuite la carrière militaire qu’il terminera au grade de Lieutenant Colonel.

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Merci à son frère Monsieur Bernard Schütz et merci à son neveu, Monsieur Alain Schütz résidant en Allemagne qui nous ont transmis la photographie et l’oraison funèbre écrite et lue le jour de ses obsèques par le Général Michel Brintet (voir ci-dessous).

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Coq du clocher avec impacts des balles allemandes

 

Roger MUNIER

Né à Nancy le 21 décembre 1923 –

décédé à l’hôpital de Vesoul le 10 août 2010

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Écrivain, traducteur et critique français. Philosophe de formation après plusieurs années chez les jésuites, en compagnonnage avec Jean Mambrino, il a été l’un des écrivains les plus admirés et les plus secrets de notre époque.

Après des études de philosophie et de théologie, il a occupé des postes importants dans les organisations professionnelles de la métallurgie. Il effectuera de nombreux voyages.

A partir de 1953, il a été l’un des premiers à traduire en français l’oeuvre de son maître et ami, le philosophe allemand Martin HEIDEGGER (1889-1976).

A partir de 1973, il partagera pendant une vingtaine d’années sa vie entre son domicile parisien et Le Lyaumont.

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Ses obsèques ont eu lieu à Xertigny le 13 août 2010, où il repose au cimetière.

Son oeuvre étant très vaste, nous vous invitons à découvrir sa biographie et bibliographie sur le site qui lui est consacré :

www.rogermunier.com

Décès de son épouse, Madame Euriqueta Munier (née Ojeda-Costa) à l’âge de 93 ans le 04 octobre 2016

 

André MEDARD

Né à Paris le 13 juillet 1892,

décédé au Lyaumont le 01 janvier 1975

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Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire la préface du livre écrit par son petit fils Michel Médard, qui se partage entre Paris et Le Lyaumont.

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décès de Mr Michel Médard le 14 janvier 2016

 

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Marie DAUGUET
(1860-1942) – Poétesse française

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Julie Marie Aubert naît à La Chaudeau (commune d’Aillevillers) le 2 avril 1860. Elle vit librement dans la nature, qui sera sa grande inspiratrice. En 1875, ses parents s’établissent aux forges du Beuchot. Elle y épouse Henri Dauguet. Le couple aura une fille. Marie Dauguet en 1897 fait paraître son premier ouvrage, La naissance du poète. Quoique vivant à l’écart, elle connaît les milieux littéraires et fait quelques séjours parisiens. L’Académie française couronne son recueil Par l’amour en 1906. En 1924 elle perd son mari et s’installe à Enghien. Elle meurt le 10 septembre 1942, à Ville-d’Avray et son corps repose dans la commune d’Hautevelle.

 

Charles DEMANDRE
(1805-1875)
Maître des Forges de La Chaudeau
Maire d’Aillevillers de 1865 à 1871

Conseiller Général de Haute Saône de 1839 à 1871

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Né à la Chaudeau le 27 juin 1805, il épouse le 10 août 1833 Apolline PETIT.
On connaît l’amitié qui le liait à Napoléon III et les services qu’il lui rendit en récompense desquels il reçoit la Légion d’Honneur en 1858 et anobli à titre personnel en 1867.
Pendant l’épidémie du Choléra, il interviendra avec Rodolphe de Buyer par des distributions de médicaments et de vivres.
Pour la reconstruction de l’église, il fera don de 2 vitraux et Rodolphe de Buyer fera don de l’autel de la vierge.
Il fera don également de la première pompe à incendie en 1866 à la commune.
Le 21 décembre 1870 à 8 h, un ingénieur de l’armée allemande est blessé. Le 23 décembre 1870 à 10 h 30, plusieurs officiers allemands et 212 soldats arrivent à la Mairie pour réclamer la somme de 5000 F, cette somme devant être payée pour midi faut de quoi les soldats resteraient sur place et les conseillers municipaux seraient fait prisonniers. Il versera 2500 F et Rodolphe de Buyer versera les autres 2500 F. Bel exemple de solidarité.
La chaudeau n’était pas sa seule habitation et c’est lors d’un séjour dans son château de Beaujeu qu’il décédera en 1875 à l’âge de 70 ans. Il repose à Saint Loup Sur Semouse.

Il a écrit :

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